PILOTE DE MOTOCROSS PROFESSIONNEL

Thomas Ramette

Thomas Ramette, 33 ans, est un pilote de motocross professionnel originaire de Valence, dans la Drôme. Passionné de moto depuis son plus jeune âge, il a su gravir les échelons pour se faire un nom sur la scène internationale. Avec des titres remportés en Angleterre, en France, en Allemagne et en Scandinavie, Thomas s'est distingué par son talent et sa détermination.

Son parcours est marqué par des défis, notamment des blessures, mais aussi des moments forts comme son titre en championnat d'Angleterre en 2015 et son expérience inoubliable aux États-Unis. En 2024, il rejoint à nouveau le team SR75 Suzuki avec des objectifs ambitieux pour les prochaines saisons. En parallèle, Thomas envisage déjà son avenir au-delà de la compétition avec des projets entrepreneuriaux en tête. Découvrez le parcours et les aspirations d’un champion qui continue d'inspirer à travers sa passion pour la moto et son esprit d’aventure.

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Peux-tu te présenter et nous parler un peu de ton parcours jusqu'à devenir pilote de motocross professionnel ?

Bonjour, je m’appelle Thomas Ramette, j’ai 33 ans et je viens de Valence dans la Drôme en Ardèche. J’ai commencé la moto très tôt à l’âge de 3 ans et demi grâce à mon parrain qui était concessionnaire et m'a offert ma première moto. Mes parents étaient aussi de grands passionnés de moto, ce qui a nourri encore plus ma passion. Un petit peu plus tard, un de mes cousins, ami avec Stéphane Rotana, m'a présenté son père, qui m'a enseigné les bases du motocross. Tout s’est ensuite enchaîné, j’ai commencé à participer à des courses régionales, nationales, et puis finalement aux championnats.

Quelles ont été les étapes clés de ton parcours sportif, depuis tes débuts jusqu’à ta reconnaissance sur la scène internationale ?

Comme je le disais, c'est le père de Stéphane Rottana qui m'a enseigné les bases de la moto et qui m'a offert une bonne technique dès le début. Ensuite, j'ai eu la chance d'avoir des parents très investis dans ma carrière. Ils ont fait beaucoup de sacrifices pour moi, tant financiers que personnels, en renonçant par exemple à beaucoup de vacances. Je leur en suis très reconnaissant ; si j'en suis là aujourd'hui, c'est clairement grâce à eux.

Il y a eu plusieurs étapes marquantes au fil des années, notamment les championnats. À 17 ans, j'ai traversé une période difficile car les équipes commençaient à faire payer les pilotes. J'ai d’ailleurs failli arrêter la moto, mais grâce à un petit coup de pouce financier de mon grand-père, j'ai pu continuer. À 18 ans, je suis devenu complètement indépendant financièrement. Je suis fier d'avoir réussi à m'en sortir seul et de m'être donné les moyens de réussir dans le motocross.

Peux-tu nous parler de ton entrée dans le team GSM Dafy Michelin Yamaha et de ce que cette expérience a signifié pour toi ?

Je suis arrivé dans l'équipe en 2020. Je connaissais déjà le manager depuis longtemps, car nous venons de la même région. Au début, il s'occupait surtout des jeunes pilotes, car l'équipe leur était dédiée. En 2020, il a souhaité constituer une équipe pour les championnats de France, tant en motocross qu'en supercross. J'ai passé quatre ans avec eux et remporté quelques victoires. J'en garde de super souvenirs, entre les beaux voyages et les participations aux championnats du monde. Aujourd'hui, je suis toujours en contact avec le manager, qui s'occupe de moi pour la partie équipement.

Comment te prépares-tu physiquement et mentalement pour les compétitions de supercross ?

Il y a une phase de préparation avant la saison qui dure deux mois. Pendant cette période, je me concentre principalement sur l'entraînement moto, en roulant en moyenne quatre fois par semaine. Je me mets en situation de course et je travaille sur mes chronos pour être au top. Côté préparation physique, je fais beaucoup de footing, de vélo de route, de VTT et du Crossfit. Ces activités me permettent de suivre des entraînements intensifs et complets, qui sont clairement indispensables pour être prêt pour les compétitions.

Quels sont tes meilleurs souvenirs en tant que pilote de motocross ? Y a-t-il une course ou un titre en particulier qui t’a marqué ?

Le souvenir le plus marquant pour moi, c'était en 2015, quand j'ai remporté mon premier vrai titre professionnel au championnat d'Angleterre. J'avais 23 ans, et ce titre a été un véritable déclic, lançant clairement ma carrière.

Un autre moment inoubliable a été mon séjour aux États-Unis avec l'un des meilleurs teams. J'y suis resté deux mois et demi, vivant pleinement l'aventure au sein d'une équipe officielle. C'est sans doute le plus beau souvenir de ma carrière.

Tu as remporté des titres en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Scandinavie. Quelles sont les différences les plus marquantes entre ces compétitions ?


En Angleterre, les pistes sont réputées pour être plus accessibles, mais du coup ça rend la compétition plus intense et les écarts sont serrés entre les pilotes. J’aime bien, ça crée une atmosphère de « bagarre » sur la piste ce qui rend les championnats particulièrement tendus. 

Concernant les championnats d'Europe, ils se disputent en une seule épreuve, personnellement, je préfère les championnats étalés sur plusieurs courses. Cela permet une évaluation plus approfondie des performances dans diverses conditions et sur différents types de pistes, ce qui, selon moi, renforce la valeur du titre obtenu.

En France, les championnats se déroulent sur de véritables circuits de course, ce que j’apprécie beaucoup. J'ai un attachement particulier pour des événements comme le supercross de Paris et celui de Lyon.

Quels sont les plus grands défis que tu as rencontrés au cours de ta carrière et comment les as-tu surmontés ?

Pour moi, le plus grand défi a été les blessures, un aspect omniprésent dans la vie d'un pilote de moto et pas facile à gérer. J'ai personnellement eu des problèmes au genou avec des blessures aux ligaments qui ont nécessité plusieurs mois d'arrêt à différents moments de ma carrière.

Un autre moment difficile a été mon départ aux États-Unis. Partir du jour au lendemain pour piloter une moto que je ne connaissais pas a été une situation plutôt difficile. Il y avait une énorme pression, car en tant que Français, je devais prouver ma valeur dans un environnement compétitif où je devais me faire une place parmi les meilleurs. Heureusement, cette expérience elle s’est avérée positive et j’en garde un super souvenir aujourd’hui.  

Peux-tu nous parler de ta décision de quitter l’équipe GSM Yamaha après quatre ans de collaboration ?

Honnêtement, j'étais arrivé à un point où j'avais besoin d'un nouveau défi, surtout après une dernière saison qui n'avait pas été à la hauteur de mes attentes. Notre séparation s'est faite en très bons termes, avec un accord mutuel. J'ai passé des moments formidables au sein de cette équipe et j'en garde des souvenirs fantastiques, donc il n'y a aucune amertume.

Qu’est-ce qui t’a motivé à rejoindre à nouveau le team SR75 Suzuki de Geoff Walker pour la saison 2024 ?

Le team SR75 est une équipe britannique, et nous participons principalement au championnat d'Angleterre. J'ai déjà été avec eux de 2015 à 2019, et c'est avec cette équipe que j'ai obtenu mes meilleurs résultats jusqu'à présent donc revenir avec eux c’était une décision naturelle pour moi. En ce qui concerne le championnat de France, ils me fournissent tout le matériel et la structure nécessaire, et moi je m’occupe de l'organisation et du fonctionnement de l'équipe. En plus, nous avons de nombreux petits projets passionnants, comme des courses aux États-Unis et d'autres projets atypiques. C'est vraiment excitant et enrichissant de faire partie de cette équipe.

Quels sont tes objectifs professionnels pour l’avenir, à court et à long terme ?

À 33 ans, je sais que ma carrière de pilote touche à sa fin. Mon objectif est de continuer encore deux saisons en tant que pilote professionnel. En parallèle, je commence à envisager mon futur au-delà de la moto. J'ai des projets d'entrepreneuriat en tête, comme la création d'une entreprise dans un domaine différent.

J'ai également eu des opportunités pour devenir team manager ou pour enseigner le pilotage, mais ce n'est pas une direction vers laquelle je souhaite me tourner. Le côté entrepreneur m'attire énormément et c'est là que je vois mon avenir professionnel se dessiner à long terme.

En dehors de la compétition, quelles sont tes passions et tes intérêts personnels ?

J'ai une grande passion pour les sports mécaniques comme la MotoGP et la Formule 1, ainsi que pour le vélo. Le sport en général occupe une place centrale dans ma vie. À côté de ça, je suis également un épicurien : j'aime savourer de bons plats, découvrir de nouveaux restaurants et déguster un bon vin. Ces moments de plaisir sont aussi importants pour moi que mes expériences sur la piste.

Pourquoi as-tu choisi de devenir ambassadeur pour Morex ?

Cela a commencé lorsque je suis tombé sur le Instagram de la marque, j’ai adoré l’image que véhiculait Morex, je m’y retrouvais pas mal, j’ai liké 2-3 posts et Kevin m’a contacté. 

Ce que j'apprécie particulièrement chez Morex, c'est leur côté cool, leur univers mêlant surf, moto et amitié. Ce que j’aime aussi c’est que juste au toucher on sent que c’est de la bonne qualité et que les vêtements dureront dans le temps. J’aime bien leur design, qui sortent un peu de l’ordinaire et qui se réfèrent aux sports mécaniques ou au surf. 

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