
Afro House
Parmi les figures montantes de la scène électronique, Antoine, alias BVCCHUS, se démarque par son univers musical vibrant, mêlant habilement House et Afro Tech. DJ et producteur basé à Paris, il façonne des sets immersifs où les rythmes organiques rencontrent des sonorités électroniques envoûtantes.
InstagramBVCCHUS : un voyage sonore entre Afro House et Afro Tech
Avec plusieurs années d’expérience derrière les platines, BVCCHUS s’est forgé une solide réputation en jouant dans des lieux emblématiques à travers la France et au-delà : Paris, Rennes, Ibiza, Lyon, Nantes ou encore Bordeaux. Son énergie contagieuse et son style distinctif lui ont permis de partager la scène avec des artistes de renom tels que OFENBACH, MØME, HECTOR OAKS, SANZACH et YRO, marquant ainsi son empreinte sur la scène électronique actuelle.
Habitué de la Morex Custom House, il a enflammé de nombreuses soirées, apportant son énergie et sa touche unique aux événements du lieu. Son implication et sa passion pour la musique en font aujourd’hui un artiste incontournable de Morex Records, contribuant à faire rayonner le label et à élargir son influence sur la scène électronique.
Toujours en quête de nouvelles explorations sonores, BVCCHUS repousse sans cesse les frontières de la création musicale. Son approche singulière et sa maîtrise technique lui permettent d’offrir au public des performances intenses et mémorables.
Pour en savoir plus sur son parcours, ses inspirations et son univers musical, nous lui avons posé quelques questions.
Comment as-tu découvert la musique électronique et qu’est-ce qui t’a attiré vers l’Afro House et l’Afro Tech ?
J’ai découvert la musique électronique assez tôt (13 ans), à travers des artistes comme Fatboy Slim, Ceronne, Bob Sinclar qui exploraient des sonorités uniques et innovantes. Ce qui m’a tout de suite fasciné, c’est cette capacité à créer des ambiances profondes et envoûtantes, où chaque son transporte dans un univers différent.
Mon attirance pour l’Afro House et l’Afro Tech s’est faite naturellement. J’ai toujours été sensible aux rythmiques percussives et aux mélodies organiques qui apportent une dimension vivante et chaleureuse à la musique électronique. L’Afro House, avec ses influences africaines m’a immédiatement captivé. Il y a une énergie presque hypnotique dans cette musique, un groove puissant qui connecte les corps et les esprits.
Au fil des années, j’ai exploré ce style en profondeur, cherchant à fusionner mes propres influences avec cette essence vibrante. Aujourd’hui, ce qui me motive, c’est de transmettre cette énergie et cette émotion au public, en créant des sets qui racontent une histoire et transportent les gens ailleurs.
Quelles sont les influences qui façonnent ton style aujourd’hui ?
Mon style est le fruit d’un mélange d’influences diverses, qui vont bien au-delà de la musique électronique. Bien sûr, des figures majeures de l’Afro House et de l’Afro Tech comme Black Coffee, &ME, Pablo Fierro ou Marten Lou ont eu un impact énorme sur ma manière d’aborder le groove et la profondeur des sons. Mais mes inspirations viennent aussi de la house plus classique, de la techno mélodique et même de sonorités plus organiques, issues du jazz de la soul ou de la musique traditionnelle africaine.
De plus, mes voyages et mes rencontres ont aussi façonné mon approche musicale. Découvrir différentes cultures, échanger avec d’autres artistes et ressentir l’énergie des dancefloors à travers le monde m’a permis d’affiner mon identité musicale et de toujours chercher à repousser mes propres limites.
Peux-tu nous parler d’un moment marquant de ta carrière, un set ou une rencontre qui t’a particulièrement inspiré ?
Un des moments les plus marquants de ma (petite) carrière a été mon set du 14 juillet dernier chez Morex, en warm-up de MØME, aux côtés de Kevin Morel. Ce soir-là, devant un public de 1 500 personnes, j’ai ressenti une connexion intense avec la musique et le scène. C’était plus qu’un simple set, c’était une révélation. J’ai pris conscience de l’impact que je pouvais avoir derrière les platines et de la puissance des émotions que la musique peut transmettre.
Ce moment a été un véritable tournant pour moi. Il m’a donné la confiance nécessaire pour prendre une décision qui allait changer ma vie : quitter mon job et me consacrer à 100% à la production musicale. Depuis ce jour, mon objectif est clair : partager mes propres créations, faire vibrer le public avec ma musique et repousser mes limites artistiques.
En tant que DJ et producteur, quel est ton processus de création ? Comment trouves-tu l’équilibre entre innovation et fidélité à ton identité musicale ?
Depuis que je me suis lancé à 100% dans la production musicale il y a six mois, je suis encore en pleine exploration pour affiner mon identité musicale. Ce n’est pas toujours évident, car la production est un processus d’apprentissage constant, où l’on teste, expérimente et parfois doute. Mais c’est aussi ce qui rend le rend passionnant.
Quand je commence un morceau, je pars souvent d’une percussion, d’un groove ou d’une texture qui m’inspire, car j’ai toujours été attiré par l’énergie et la profondeur des rythmes Afro House et Afro Tech. Ensuite, j’expérimente en cherchant un équilibre entre l’organique et l’électronique, en ajoutant des éléments qui me parlent, comme des basses, des voix envoûtantes ou des atmosphères immersives.
Là où je trouve mon identité, c’est surtout à travers mes sets. Jouer en live me permet de tester mes propres productions, de voir comment elles résonnent avec le public, et d’ajuster mon approche en fonction de ce que je ressens sur le moment. Petit à petit, je construis mon univers sonore en restant à l’écoute de mes influences et en cherchant ce qui me fait vibrer profondément.
Je sais que mon son va continuer à évoluer, mais ce qui m’importe aujourd’hui, c’est de rester sincère dans ma démarche et de prendre le temps de trouver ma propre voie musicale.
Pourquoi as-tu choisi le nom de scène BVCCHUS ?
Honnêtement, les noms de scène, ce n’est pas vraiment mon truc. Si je pouvais jouer sous mon vrai nom, je le ferais sans hésiter. Mais dans le milieu, les établissements et l’industrie demandent souvent une identité artistique reconnaissable, alors j’ai dû en choisir un.
C’est un ami parisien qui a commencé à chercher des idées et qui est revenu avec BVCCHUS. Il m’a expliqué la référence à Bacchus, le dieu de la fête, et ça m’a parlé. On a remplacé le "A" par un "V", parce qu’il me semble que quelqu’un utilisait déjà ce nom, et je me suis dit "Go".
Au final, ce qui compte pour moi, ce n’est pas tant le nom que l’énergie que je partage à travers ma musique et mes sets.
Tu as joué dans de nombreux endroits et partagé la scène avec de grands noms. Quelle est la prochaine étape pour toi ? Des projets à venir ?
Avant tout, un énorme merci à tous ceux qui me soutiennent depuis le début, et particulièrement au Morex Custom, qui a cru en moi dès mes premiers pas. Leur confiance m’a donné l’énergie et la motivation pour avancer et me surpasser.
La suite, c’est continuer à produire ! Dans ce milieu, c’est la clé, et je mets toute mon énergie dans la création. Jusqu’à la fin de l’année, beaucoup de nouveautés arrivent, et j’ai hâte de vous partager tout ça.
Côté scène, de nombreuses nouvelles dates arrivent, avec encore plus de gros noms à mes côtés. Mais mon objectif ultime ? Qu’un jour, ce soit moi le gros nom qu’on attend sur l’affiche… ahaha. En tout cas, je vais tout faire pour y arriver !
Golden DUST : une collaboration explosive avec Morex Custom Records
Dernièrement, BVCCHUS a dévoilé Golden DUST, un morceau réalisé en collaboration avec Morex Custom Records. Ce titre illustre parfaitement son univers musical, mêlant rythmes percussifs et atmosphères envoûtantes. Disponible dès maintenant sur toutes les plateformes, Golden DUST marque une nouvelle étape dans son parcours et confirme son talent de producteur. Une sortie à ne pas manquer !
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