BMX FREESTYLE

Quentin Morien

Quentin Morien, 30 ans, est un rider professionnel de BMX freestyle originaire de St-Clément de Rivière, dans le sud de la France. Passionné par les sports à sensations dès son plus jeune âge, Quentin a su se faire un nom dans l’univers du BMX grâce à son talent et à sa détermination. Membre de l’équipe de France de BMX en 2019, il a fait partie des premiers à voir le BMX Freestyle être reconnu comme sport de haut niveau, avec son ajout aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Malgré cette réussite, Quentin a choisi de quitter l’équipe en 2022 pour se concentrer sur des compétitions et événements qui mettent l’accent sur le plaisir, le partage et la convivialité, comme les événements de l’ADS ou les festivals tels que l’Outdoor Mix et les Natural Games. En parallèle de sa carrière de rider, Quentin développe des projets vidéo et continue à enseigner sa passion du BMX à la jeune génération à travers l’association Basic BMX.

Instagram

Peux-tu te présenter et nous parler un peu de ton parcours ?

Je m'appelle Quentin Morien et je suis rider en BMX et VTT freestyle, mais j'ai aussi une passion pour le VTT enduro et le motocross, ainsi que pour le parachutisme et le basejump. J'ai commencé le VTT dès mon plus jeune âge, puis j’ai découvert le BMX à 14 ans et n’ai jamais arrêté depuis. Ce qui ne m’a pas empêché d’élargir mes horizons en me lançant dans d'autres sports à sensations. Aujourd'hui, je suis aussi moniteur de BMX et de VTT, ce qui me permet de partager ma passion avec les jeunes et de leur transmettre ce que j'ai appris. Mon objectif, c'est de m’épanouir en pratiquant les sports qui me font le plus vibrer, et de faire découvrir ces sensations aux autres.

Qu’est-ce qui t’a poussé à t’orienter vers ce sport, et qu’est-ce qui te plaît tant dans le BMX freestyle ?

Depuis tout petit, j’ai toujours été attiré par les deux roues. Je rêvais de faire du FMX (freestyle motocross), mais mes parents, et en particulier mon père qui faisait du motocross plus jeune, étaient bien conscients des risques et n’étaient pas très enthousiastes à l’idée que je me lance dans cette discipline. Je suis resté sur le vélo et j’essayais toujours de sauter dès que je le pouvais. Dès que j’ai essayé un BMX, je suis tombé amoureux de ce sport. Mes parents, que je remercie du fond du cœur, m’ont toujours soutenu dans cette pratique malgré les risques et blessures qui y sont liés. Quand j’ai débuté, le sport était plus "brut" et il y avait moins de sécurité. Aujourd’hui, je suis plus prudent et j’essaie de transmettre cette approche aux jeunes que j’entraîne, en leur montrant qu’il est possible de prendre du plaisir tout en restant responsable.

Comment décrirais-tu ton style et ton approche du BMX ?

Je pense pouvoir dire que je suis un rider assez aérien. J'aime l’originalité et prendre de l'amplitude sur le vélo et dans mes figures. D’ailleurs j’ai certains tricks directement inspirés du FMX. Ce qui me plaît particulièrement dans le BMX, c’est le côté communautaire. Même si c’est un sport individuel, je le pratique toujours avec d’autres, jamais seul. On se soutient, on se pousse à aller plus loin ensemble, et c’est cet esprit d’entraide qui fait toute la différence. C’est un sport qui se partage, et c’est ce que j’apprécie le plus.

Quel est ton plus grand accomplissement ou moment marquant dans ta carrière ?

La première chose qui me vient à l’esprit, c’est d’avoir été vice-champion de France en 2022, en partageant le podium avec deux très bons amis : Anthony Jeanjean, le vainqueur et aussi premier mondial, ainsi que Maxime Bringer, qui n’est autre que mon rider Français favori pour son style et son amplitude. C'était une année particulièrement intense, avec des compétitions à la pelle, dont les Championnats du Monde à Abu Dhabi où je finis 39éme en chutant sur mon premier run... Mais un autre souvenir fort qui me marque vraiment, c’est une session à l'Ultimate X, une compétition Monster en Afrique du Sud. C’était incroyable de rouler aux côtés de mes idoles comme Kevin Peraza, qui est une vraie source d'inspiration pour moi, autant pour son riding que pour son attitude. Rouler avec lui, échanger et passer du temps ensemble, c’était vraiment un moment inoubliable.

Tu as fait partie de l’équipe de France de BMX pendant 3 ans, quel a été ton ressenti lors de cette expérience ?

J’ai été vraiment content et fier d’intégrer cette équipe et la première année a vraiment été super. Mais l’évolution de l’état d’esprit et l’organisation des entrainements ne me convenant pas, j’ai perdu peu à peu mon plaisir de rider. De ce fait je ne progressais plus, et j’ai enchainé contre-performances et blessures, jusqu’à prendre la décision de quitter ce dispositif. Après ça j’ai repris le BMX sans pression, et c’est justement là que j’ai fait mes meilleurs résultats ! Moi, j’aime la compétition, mais j’ai besoin de m’amuser sur le vélo pour être bon.

En 2019, tu as été recruté par la fédération française de cyclisme. Comment s’est passée cette transition et qu’est-ce que cela a changé pour toi ?

En 2018, le BMX Freestyle Park a été intégré à la fédération française de cyclisme et reconnu officiellement comme un sport de haut niveau. Cela a permis l’ajout de cette discipline aux Jeux Olympiques et la création de l’équipe de France. J’ai eu la chance d’intégrer cette équipe en 2019, ce dont je suis toujours très fier et reconnaissant. Cependant, comme je l’ai mentionné précédemment, j’ai fini par quitter l’équipe car je n’y retrouvais plus ce que j’aime vraiment dans le BMX : le plaisir et le partage. Le BMX, pour moi, doit être avant tout une source de plaisir, un moteur pour continuer à progresser. C’est pourquoi aujourd’hui, je privilégie des compétitions et événements qui valorisent l’échange, la convivialité et le plaisir, comme ceux de l’ADS ou des festivals tels que l’Outdoor Mix et les Natural Games, où le sport se mélange à la musique et à l’ambiance collective.

Quel rôle joues-tu au sein de l’association Pic Adrénaline, et comment ton expérience influence-t-elle les jeunes riders ?

J’ai fondé l’association Pic Adrénaline avec trois supers amis passionnés eux aussi de sports d’adrénaline, et j’y organise et donne des cours de BMX. Aussi, je donne des cours de VTT dans une autre association : les Bikers du Pic à St-Clément de Rivière. Partager ma passion a toujours été important pour moi, et cela me permet de vivre pleinement mon amour pour ce sport tout en aidant à former la prochaine génération de riders.

Peux-tu nous parler d'une compétition marquante ou d'un événement qui t’a particulièrement marqué ?

Mes meilleurs souvenirs en compétition, c’est pendant le FISE de Montpellier (Festival International des Sports Extremes). C’est une des plus grosses compétitions du monde, et c’est à la maison, chaque année. Quand c’est à moi de passer, il y a une bonne partie des amis, de la famille et des jeunes que j’entraine qui sont là et qui  m’encouragent ! Ça transmets une énergie de fou et ça rend tellement heureux de se sentir soutenu ainsi ! C’est vraiment incroyable et génial, et je remercie encore toutes celles et ceux qui me soutiennent, vraiment merci beaucoup !

Quels sont tes projets à court et long terme dans le BMX ou VTT ?

Mon objectif à court terme est de participer aux événements BMX et VTT qui m’attirent le plus, et donner le meilleur de moi-même en m’éclatant et en partageant. J’aimerais aussi réaliser quelques projets vidéo que j’ai en tête depuis un moment. À long terme, j’aimerais me lancer d’avantage dans le freeride et réaliser des sauts vraiment gros, avec plein de vitesse haha ! Mon rêve ultime serait de participer au Dark Fest, une compétition de freeride avec les plus grosses bosses du monde, un véritable graal pour moi. J’espère aussi pouvoir participer à des événements comme les Monster Backyard, que j’ai eu la chance de vivre l’été dernier chez Paul Couderc. Et enfin, je souhaite me concentrer encore plus sur la vidéo et donner vie à mes projets créatifs dans ce domaine.

Quel message aimerais-tu transmettre aux jeunes riders qui rêvent de suivre tes pas ?

Avant tout, faire tout ce qu’on peut pour minimiser les risques lors de notre pratique, et ce tout au long de notre vie de rider. Et bien sûr, prendre un maximum de plaisir, et le partager ! Pour moi si tu ne prends pas de plaisir en pratiquant, il n’y a juste aucun intérêt. Bien sûr, si tu veux accéder au plus haut niveau, il faudra forcément passer par des moments difficiles et de la sueur, mais je suis persuadé qu’il faut à tout prix garder le plaisir comme ligne directrice, pour rester motivé, et continuer à progresser sur le long terme !

Pourquoi as-tu accepté de devenir ambassadeur pour Morex ?

J'ai accepté avec grand plaisir car Morex a une vraie identité qui me parle, la marque m'a tout de suite séduit. En plus l’équipe est juste trop cool, et les vêtements sont vraiment stylés ! Je ne veux pas représenter des marques avec lesquelles je ne me sens pas aligné, et Morex correspond bien à mon univers, à ce que j’aime et à ce que je veux partager.

Qu'est-ce qui te plaît particulièrement dans la marque Morex et ses produits ?

Ce que j'aime chez Morex, c’est leur style, sobre et moderne, qui correspond vraiment à mes goûts. Bien sur la qualité des produits aussi, ça fait vraiment la différence ! Le tee-shirt blanc Meonie par exemple, que je porte aussi bien pour rouler qu’à des rendez-vous ou dîners de famille, je peux attester qu’il ne bouge pas malgré les nombreux lavages haha ! Non vraiment, Morex j’aime à fond et je recommande sans hésiter !

Le préféré de Quentin

Club - T-shirt
Club - T-shirt  Club - T-shirt Oversize
Club - T-shirt Oversize Prix de vente€49,00

2 couleurs