Euro dance, techno progressive, groove​

MEYJII

 Co-fondateur de l’agence Têtes Brûlées et du collectif ValHeïn, MEYJII a construit une identité musicale singulière. Son style navigue entre Euro-Dance, Trance-Techno et Solar Trance, un savant mélange qui fait vibrer chaque performance.

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Meyjii : électrons libres et rythmes solaires

Difficile de passer à côté de l’énergie de Meyjii, co-fondateur du collectif ValHeïn et de l’agence Têtes Brûlées, tant ses sets débordent de vie. Nourri dès l’enfance par une culture électro généreusement transmise par ses parents, c’est très tôt qu’il s’immerge dans l’univers de Depeche Mode ou Solomun. Et très vite qu’il forge une identité musicale bien à lui.
Naviguant entre Euro-Dance, Trance-Techno et Solar Trance, il jongle avec les styles comme on cuisine des épices : avec instinct, audace, et surtout… beaucoup de plaisir. Résultat ? Des prestations intenses, généreuses, où la musique pulse autant que le sourire sur son visage.
Artiste solaire et performeur instinctif, Meyjii a déjà retourné les scènes de clubs et festivals emblématiques comme le WareHouse à Nantes, l’Iboat à Bordeaux, ou encore Rock’n Solex à Rennes, devant des milliers de festivaliers.
Vous l’aurez compris, une musique craquante, un sourire radieux et un déhanché endiablé sont la marque de fabrique de Meyjii.
Désormais membre du collectif Morex Records, il continue d’imprégner la scène électronique de son énergie joyeuse et de son univers en perpétuelle évolution.

Salut Meyjii ! Peux-tu nous raconter comment est née ta passion pour la musique électronique ? Et à quel moment tu t’es lancé sérieusement derrière les platines ?

Ma passion pour la musique électronique est née grâce à mes parents, qui sont de grands amateurs d’artistes comme Depeche Mode ou Solomun. Sans vraiment m’en rendre compte à l’époque, c’était le début d’une grande aventure.

J’ai commencé assez tôt à fréquenter les free parties, dès le début du lycée, puis j’ai découvert les événements plus organisés comme les open air… et c’est là que quelque chose s’est déclenché en moi.

Le vrai déclic, je l’ai eu au Morex, pendant l’été d’ouverture. Je dansais en plein après-midi, bière à la main, avec mon acolyte Morpho, et on s’est dit : “Franchement, ça doit être incroyable d’être derrière les platines.”

On a acheté notre premier contrôleur, un petit Hercules, et on s’est entraînés à fond pendant un an. Quelques mois plus tard, on faisait notre première date avec ValHeïn… et depuis, tout s’enchaîne.

Ton style musical est assez unique, entre Euro-Dance, Trance-Techno et Solar Trance. Comment tu décrirais ton univers à quelqu’un qui ne t’a jamais écouté ?

En 3 mots, je dirais que ma musique est solaire, dansante et joyeuse ☀️

Tu as déjà joué dans des lieux emblématiques de la scène électro en France. Quel a été ton plus gros frisson sur scène jusqu’ici ?

Mmmh… je dirais à domicile, justement ! Avec mon agence Têtes Brûlées, j’ai eu la chance de gérer la scène de l’Open Air Before Rock’n Solex aux Gayeulles.

Plus de 2000 personnes à danser sous le soleil : c’était un moment incroyable, que je n’oublierai jamais.

Jouer dans sa propre ville, c’est à la fois grisant et un peu plus stressant. Le public te connaît, il t’a déjà vu jouer, donc tu as cette envie de faire encore mieux, de te surpasser. Il y a une vraie pression positive — un challenge que j’adore relever.

Tu es très souvent en B2B avec Morpho. Qu’est-ce que cette collaboration t’apporte artistiquement ?

Avec Morpho, on a co-fondé ValHeïn, donc forcément, on a partagé des moments incroyables derrière les platines. C’était mon tout premier B2B, et ça restera un souvenir très fort.

Avec le temps, on a chacun développé nos univers respectifs : la Solar Trance pour moi, et la Mental Groove pour lui. Du coup, nos styles se sont un peu éloignés, ce qui rend les B2B plus rares… mais pas impossibles ! Il suffirait d’une belle occasion pour qu’on remonte ensemble sur scène ;)

Et maintenant, la suite ! Des dates à venir, des projets en cours ou des envies que tu peux nous partager ?

Je suis désormais à temps plein dans la musique, et le projet Têtes Brûlées, qu’on a monté avec Potal’, nous prend beaucoup de temps… mais c’est un vrai plaisir !

Côté dates, il y a pas mal d’open air qui arrivent, et rien que d’y penser, c’est la régalade totale.
J’ai aussi la chance d’être booké dans plusieurs villes différentes, ce qui me permet de découvrir de nouveaux lieux, de nouveaux publics, et de bosser avec des orgas toujours plus incroyables. C’est ça qui me fait vibrer : le mélange entre la scène, la rencontre et le voyage.