AVENTURIER

Loury Lag

Loury Lag n’a jamais fait les choses à moitié. Aventurier, réalisateur et auteur, il a bâti sa vie autour de l’exploration et du dépassement de soi. Mais son parcours est loin d’être ordinaire. Après une jeunesse marquée par des épreuves, il se reconstruit et fonde une entreprise spécialisée dans les maisons écologiques. Pourtant, l’appel de l’aventure est plus fort. Il quitte tout pour embrasser un mode de vie extrême, fait de survie, d’expéditions et de records.

Aujourd’hui, Loury enchaîne les défis : il a traversé le plus grand désert de sel au monde avec ses filles, affronté les conditions polaires les plus extrêmes lors de l’Arctic Mission, et marqué les esprits en présentant The Island sur M6. Ses documentaires et ouvrages, comme Résilience, témoignent d’un parcours hors du commun.

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Loury Lag n’est pas un aventurier comme les autres. Explorateur professionnel français, il a construit sa vie autour des exploits les plus fous, dans les endroits les plus hostiles de la planète. Mais avant de conquérir les sommets et de défier les déserts glacés, Loury a traversé ses propres tempêtes : une enfance marquée par les difficultés, une période de délinquance, puis une incarcération. Ces épreuves l’ont façonné et l’ont conduit à se réinventer, trouvant sa voie dans la survie et l’aventure.
Auteur des livres à succès Horizons Extrêmes et Résilience, Loury est également réalisateur. Son documentaire Résilience a fait sensation lors de son avant-première au Grand Rex, où il a reçu une standing ovation. Plus récemment, il a traversé le plus grand désert de sel au monde, en Bolivie, aux côtés de ses deux filles, une aventure émouvante diffusée sur M6 en janvier 2025. Il a également marqué le début de l’année en tant que présentateur de l’émission The Island sur M6, où il a su captiver le public par son authenticité.
C’est donc tout naturellement que Loury est devenu ambassadeur de Morex, une marque qui partage les mêmes valeurs de liberté, d’audace et de dépassement de soi. À travers cette interview exclusive, plongez dans le parcours fascinant d’un homme qui a su transformer ses défis en force.

Loury, peux-tu nous raconter le moment précis où tu as su que tu deviendrais aventurier ?

En réalité, il n’y a pas eu de moment précis, c’est quelque chose que j’ai toujours eu en moi, depuis mon plus jeune âge. Mais il y a effectivement eu un événement déclencheur. À l’époque, j’avais fondé une grande entreprise dans le domaine de la construction, spécialisée dans les maisons à faible impact carbone et les énergies renouvelables. 

L’entreprise a très bien marché, générant plusieurs millions de chiffre d’affaires. Pourtant, malgré ce succès, je me sentais lassé. J’ai commencé à voyager un peu partout, à explorer. C’est alors qu’une émission télévisée m’a repéré. L’expérience a été incroyable : un staff professionnel, des aventures encadrées, et même la sécurité d’être réanimé si jamais il m’arrivait quelque chose ! (rires)

Ce tournant m’a fait comprendre que c’est là que je voulais être. J’ai décidé de quitter mon entreprise pour me lancer à 100 % dans l’aventure. L’émission a cartonné, et j’y ai pris énormément de plaisir. C’était le déclic. Je me suis dit : « Je vais tout recommencer de zéro et construire un écosystème, un business autour de l’aventure. »

Ton parcours de vie est peu commun et semé d'embûches. Comment ton passé a-t-il façonné l'aventurier que tu es aujourd'hui ?

J’étais une vraie tête brûlée quand j’étais jeune, avec une éducation très dure. Mon père était violent, et j’ai grandi en apprenant à chasser, pêcher, construire des cabanes dans les bois. Tout cela m’a donné une grande dextérité et une capacité à survivre dans des environnements difficiles dès l’enfance. Au final, survivre est devenu une suite logique pour moi.

Je pars du principe que ce que l’on vit durant l’enfance et l’adolescence, ainsi que l’éducation que l’on reçoit, forge la personne que l’on devient. Pour ma part, ces années de galère, de détention, d’arrêts cardiaques, de voyages et de survie dans des conditions extrêmes m’ont forgé. Elles m'ont donné certaines facilités pour affronter le monde dans lequel j’évolue aujourd’hui. Chaque expérience, je l’ai vécue de manière intense, que ce soit mes réussites ou mes échecs. J’ai toujours poussé chaque entreprise, chaque bénéfice, chaque épreuve à l’extrême, pour avoir la certitude d’avoir tout donné.

C’est ce parcours difficile qui m’a permis de découvrir mon véritable talent : l’aventure. C’est là que je me suis pleinement retrouvé, et c’est devenu mon métier.

À quel moment as-tu ressenti l'appel de l'aventure et qu'est-ce qui t'a poussé à quitter ta zone de confort initiale ?

Honnêtement, j'ai toujours été attiré par les extrêmes. Dès ma naissance, j’ai été confronté à la survie : je suis né avec le cordon ombilical autour du cou et j'ai été placé en couveuse très rapidement. Ce climat de survie a marqué le début de ma vie. J’ai aussi une analgésie congénitale, ce qui signifie que je ne ressens pas la douleur comme tout le monde. Pendant 35 ans, cela a été un véritable handicap, car quand mon corps m’envoyait un signal, il était souvent déjà trop tard.

Tous ces éléments ont façonné mon enfance et m'ont amené à vivre les choses différemment. Dès le départ, j’ai dû m’adapter à cette réalité particulière, ce qui m’a poussé à chercher des expériences plus intenses, à sortir de ma zone de confort et à répondre à cet appel de l’aventure

Comment transformes-tu tes expériences de vie en des leçons de résilience et de survie que tu partages avec le public ?

Je me dis toujours qu’il y a pire que soi. Se plaindre est facile, mais relativiser sur sa propre condition humaine, ça l’est beaucoup moins. Rien n’a été simple pour moi, c’est vrai, mais je suis conscient qu’il existe des situations bien plus difficiles. Il est important de se remettre à sa place avec humilité. Chaque expérience que je vis, je l’aborde avec beaucoup d’humanité, et je fais toujours l’effort de relativiser.

J’ai aussi choisi de me confronter à ces situations extrêmes, alors j’en accepte les conséquences sans regret. Pour moi, chaque expérience, même la plus difficile, est une opportunité d’apprentissage. Mon credo, c’est de tirer le meilleur de chaque situation et de laisser derrière moi le négatif. C’est comme ça que j’essaye de m’imposer en tant que personne qui peut inspirer les autres.

Cela dit, je suis mal à l’aise avec l’idée de donner des leçons. Je n’ai jamais cherché à être une personnalité publique ou à être très présent sur les réseaux sociaux, même si mon métier nécessite une certaine visibilité. Je fais le minimum dans ce domaine, mais si mon parcours peut inspirer, tant mieux.

Parmi toutes tes expéditions, laquelle a été la plus difficile et pourquoi ?

Sans aucun doute, ma dernière expédition, Arctic Mission, a été la plus difficile : 67 jours près du Pôle Nord. C’était une épreuve pour plusieurs raisons. La première, c’est que mon père était mourant. Toute ma famille, y compris lui, a pris cette décision ensemble, mais c’était une situation extrêmement délicate et psychologiquement éprouvante. À chaque ravitaillement, je n’avais aucune certitude que je reverrais mon père.

En plus de cela, j’ai dû réaliser un film avec un réalisateur de cinéma et des grands noms comme Marion Cotillard et Hugo Sélignac. Cette collaboration m’a mis une énorme pression.

Survivre dans un environnement où je devais affronter des ours, des températures allant jusqu’à -77°C, et dériver seul sur la banquise est presque devenu secondaire. Ces défis physiques, qui auraient dû être les plus durs, sont arrivés en dernier dans mon esprit.

Finalement, après ces mois passés au Pôle Nord, je suis rentré affaibli pour enterrer mon père. Tout cela a fait de cette expédition l’expérience la plus difficile que j’ai vécue à ce jour.

Comment gères-tu les moments de solitude et de danger extrême lors de tes aventures en solitaire ?

C’est souvent ce que les gens imaginent être le plus difficile, mais en réalité, c’est la partie la plus simple pour moi. Me retrouver seul dans des environnements dangereux, c’est là où je me sens le plus à l’aise, c’est presque naturel. À l’inverse, c’est le quotidien, la « vie normale », qui est le plus compliqué pour moi. Ma vie est un peu inversée : je suis parfaitement à l’aise là où la plupart des gens ne le seraient pas du tout.

Peux-tu partager un moment où tu as été confronté à une situation de survie critique et comment tu t'en es sorti ?

Une expérience marquante me vient en tête. J’étais avec le réalisateur, nous partagions une partie de l’aventure ensemble, et notre camp a été attaqué par un ours. Il a fallu réagir très rapidement : sortir et tirer une balle, en réalisant que nous étions dans une zone où nous n’aurions jamais dû être. Le lendemain, nous avons passé la journée dans une situation délicate, entourés de traces d’ours et de trous creusés dans la banquise. Il était évident que le prédateur avait très faim. C’était une expérience extrêmement désagréable, mais cela fait partie du métier. Dans ces moments-là, on se rappelle toujours que nous sommes des invités sur leur territoire.

Quelle leçon essentielle as-tu tirée de tes expéditions en termes de résilience humaine et de dépassement de soi ?

L'humilité est une leçon centrale dans tout ce que je fais. Ce n’est pas nous qui décidons quand nous traverserons un désert ou atteindrons le sommet d’une montagne. Lorsqu’on est en solitaire, on a beaucoup de temps pour réfléchir, et cela amène un gros travail d’introspection. J’adore ça. Ce n’est pas un métier qui convient à tout le monde, mais il permet de grandir et d’apprendre sur soi. Et quand on rentre chez soi, on est heureux.

Comment tes aventures ont-elles changé ta perception de la vie et des défis quotidiens ?

Je gère mon temps de manière très différente maintenant. Je n’ai plus le temps de m’attarder sur des personnes ou des choses qui n’en valent pas la peine. Mon temps est précieux, et je le priorise pour l’offrir à ceux qui le méritent vraiment. J’ai appris à ne plus me laisser distraire par des futilités, tout est priorisé et organisé autour de l’essentiel.

Y a-t-il un lieu ou une culture que tu as découvert lors de tes expéditions qui t'a particulièrement marqué et pourquoi ?

Oui, le Maroc. J’ai un attachement particulier pour ce pays. Il est incroyablement varié, avec des climats aussi extrêmes que différents : des montagnes, des déserts, des endroits où il fait très chaud, mais aussi très froid. Et puis, il y a son peuple, qui est tout simplement extraordinaire, surtout quand on s’éloigne des sentiers touristiques.

La fameuse question, préfères-tu les expéditions dans les pays chauds ou les pays froids ?

Aha, c’est la question à un million ! Je préfère les pays froids, car il y a toujours une possibilité de se réchauffer. Alors que dans les pays chauds, il n’y a pas grand-chose à faire pour se refroidir.

Quels sont tes projets actuels et quels défis souhaites-tu relever dans un futur proche ?

Cette année, j’ai la chance d’avoir mené à bien plusieurs projets importants. The Island, que j’ai présenté sur M6, a déjà captivé les téléspectateurs en janvier. Mon documentaire, où j’ai traversé le plus grand désert de sel du monde en Bolivie avec mes deux filles, a également été diffusé récemment sur M6. Ces projets sont l’aboutissement de beaucoup de travail, et j’en suis très fier.

Mais l’aventure continue ! De nouvelles expéditions sont en préparation, ainsi que d’autres documentaires. J’ai aussi signé avec une agence de cinéma, ce qui me permet de diversifier mes projets, notamment en développant de nouvelles collaborations artistiques. En parallèle, je travaille sur mon troisième livre. Autant dire que cette année est bien chargée, mais passionnante !

Quels objectifs personnels vises-tu à travers tes prochaines expéditions et quels messages souhaites-tu transmettre au public ?

Mon objectif personnel est de toujours repousser les limites de mon corps en explorant des endroits moins familiers, notamment en haute altitude, où je me sens le moins à l’aise. J’aime sortir de ma zone de confort et découvrir des environnements nouveaux. À travers ces expéditions, je souhaite montrer que sortir de sa zone de confort peut mener à des découvertes et des réalisations extraordinaires.

Comment tes projets futurs vont-ils continuer à repousser les limites de ce que l'on pense possible ?

Il est toujours possible de repousser les limites, surtout avec le soutien d’une équipe et des moyens accrus. J’ai la chance de travailler dans un milieu où les ressources et les technologies évoluent constamment. Avec ces outils, nous pouvons réaliser des projets encore plus ambitieux et impressionnants. Ce qui est génial, c’est que j’ai maintenant la possibilité d’utiliser différentes formes d’art pour raconter mes expéditions, enrichissant ainsi l’expérience pour le public.

Quel impact souhaites-tu avoir sur le monde à travers tes aventures et tes projets futurs ?

Honnêtement, je ne prétends pas avoir un impact significatif sur le monde. Lors d'une récente discussion avec des personnes de renom sur le sens de la vie, j’ai réalisé que même avec une grande célébrité ou une fortune considérable, il est difficile de vraiment marquer l’histoire. Autrefois, on pouvait laisser une empreinte plus durable, mais aujourd’hui, on semble simplement remplacer ceux qui étaient là avant nous. Ce que je crois, c’est que l’impact réel se trouve dans des choses plus personnelles et proches, comme l’éducation de mes enfants. C’est là que je pense pouvoir faire une réelle différence.

Pourquoi as-tu accepté de devenir ambassadeur pour Morex ?

Alors déjà, je n’ai pas eu vraiment le choix ; j’ai reçu des menaces très convaincantes de la part de Kevin, Simon et Alan pour devenir ambassadeur (rires). Mais plus sérieusement, sous l’effet de ces menaces amicales, j’ai commencé à vraiment apprécier le rôle. 

Leur parcours est impressionnant, et je suis admiratif de leur détermination et de leur lifestyle. Ils incarnent des valeurs fortes comme l’entraide, le partage et la passion, qui montrent qu’il est possible de réaliser de grandes choses en restant fidèle à ses principes. 

Travailler avec eux est donc devenu une belle opportunité et une suite logique pour moi.

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