Kenny Thomas, 28 ans, je vis actuellement à Paris et je suis pilote de trial freestyle depuis 2014.

C'est un mix entre le BMX, le flat, le freestyle motocross et le trial qui est la discipline mère. On s'inspire également du skateboard. On puise un peu chez tout le monde pour en faire une discipline à part entière, donc on s'inspire de disciplines cool et un peu alternatives. C'est un sport qui a été créé en 2004 par Julien Dupont. C'est le pionnier et j'ai commencé à rouler avec lui en 2014 et j'ai pris la relève.

J'ai commencé le trial à l'âge de 3 ans. C'est mon père et mon grand-père qui se sont occupés de moi. Dès que mon père avait un moment de libre, et sinon mes grands-parents, ma mamie s'occupait des devoirs et mon grand-père de la moto. Je suis rentré en compétition régionale à l'âge de 6 ans.

La liberté, le trial pour moi, c'est synonyme de liberté. Tu fais ce que tu veux avec cette moto. Tu peux rouler dans un skatepark, sur un terrain de cross ou en ville. C'est un mélange entre le BMX, le vélo de descente et la moto en général. C'est léger et maniable, donc pour moi, c'est vraiment la liberté !

Le moment où j'ai pu commencer à gagner ma vie avec ça. Sinon, en termes de souvenirs, je dirais les premiers spectacles à l'étranger, au Mexique et au Japon. Et sinon, ma victoire sur "Incroyable Talent" qui restera un souvenir incroyable. Donc il y en a plusieurs, quand tu commences à gagner ta vie avec ta passion et quand tu arrives à avoir des victoires dans cette passion.

Actuellement en ville, en street. Dès que je trouve un spot, j'étudie les possibilités et je fonce. On peut trouver à la fois des skateparks mais également des spots plus difficiles à rider, complètement interdits. On peut trouver des escaliers, des drops, des rampes naturelles. Je me sers du mobilier urbain pour évoluer.

Il y en a eu pas mal, mais celle où je me suis fait le plus mal, c'était sur une petite chute, donc une grosse chute ne veut pas forcément dire une grosse blessure. Mais je dirais un back flip avec une moto électrique il y a 5-6 ans dans le sud. C'était un gros flip, mais je n'ai pas tourné. Par contre, je ne me suis pas fait mal. Pour ma plus grosse blessure, c'est le genou droit à l'envers lors d'une compétition en Bretagne au championnat de France.

J'aimerais que le trial freestyle évolue, que la Fédération Française de Moto le prenne au sérieux et commence à créer des spots pour ça avec des éducateurs qui entraînent les jeunes à apprendre le trial en freestyle. Que cette discipline rentre aux X Games, j'aimerais bien y travailler pour et commencer à créer des événements de trial freestyle pour faire évoluer la discipline. Sans compétition, une discipline ne pourra pas évoluer. Donc aujourd'hui, il faudrait des compétitions de trial freestyle. Aujourd'hui, ça n'existe pas. Nous ne sommes qu'une dizaine dans le monde à faire du trial freestyle en termes de show, sinon en street, je suis le seul. Sinon à m'entraîner à passer de nouvelles figures, on doit être deux avec Romain Challié dans le sud. Donc en street, je suis le seul et en freestyle, nous sommes deux.

Je dirais que Hugo TSR et Nekfeu sont, de très loin, mes artistes préférés en termes de texte et de personnalité.

La marque est vraiment cool, les personnages sont super sympas et c'est avant tout une bande de potes, donc ça coule de source. Et surtout, l'univers de Morex correspond aux valeurs que je veux mettre en avant : la liberté, le riding, c'est pour tout le monde, accessible à tous, que ce soit pour le surf, le skate ou la moto. Ils sont assez ouverts d'esprit, donc c'est l'état d'esprit en général qui matche !

L'ensemble en velours est parfait pour l'été. Tu te sens bien dedans, il est stylé et c'est vraiment celui que je préfère. Les autres sont également cool, mais celui-ci est adapté pour les mi-saisons, l'été, que je sois en moto ou pas. Je le porte même lorsque je roule en moto de route !