CRÉATEUR DU PODCAST "DANS LA BOITE À GANTS"
Yann Delplanque est un passionné d'automobile et de moto et le créateur du podcast à succès "Dans La Boîte à Gants", qui fait la part belle aux histoires humaines et aux anecdotes liées à l'automobile et à la moto.
Rennais d'origine, Yann a fait des études de Droit avant de réaliser que sa véritable vocation résidait dans le monde de l'automobile et de la moto. Après avoir quitté son poste dans un cabinet d'avocats, il a lancé son podcast pendant la pandémie de COVID-19, un projet qui a rapidement trouvé son public. Avec des invités prestigieux comme Frédéric Vasseur, le patron de l'écurie de Formule 1 Ferrari, et des légendes du rallye comme Ari Vatanen, Yann a su transformer sa passion en un véritable métier.
InstagramYann Delplanque est un passionné d'automobile et de moto et le créateur du podcast à succès "Dans La Boîte à Gants", qui fait la part belle aux histoires humaines et aux anecdotes liées à l'automobile et à la moto.
Rennais d'origine, Yann a fait des études de Droit avant de réaliser que sa véritable vocation résidait dans le monde de l'automobile et de la moto. Après avoir quitté son poste dans un cabinet d'avocats, il a lancé son podcast pendant la pandémie de COVID-19, un projet qui a rapidement trouvé son public. Avec des invités prestigieux comme Frédéric Vasseur, le patron de l'écurie de Formule 1 Ferrari, et des légendes du rallye comme Ari Vatanen, Yann a su transformer sa passion en un véritable métier.
À travers ses projets, Yann Delplanque prouve qu'il est possible de suivre ses rêves et de donner une voix à ceux qui partagent la même passion pour le monde automobile.
Peux-tu nous parler de ton parcours et de ce qui t'a amené à te lancer dans le podcast ?
J’ai 30 ans, et à l’origine, j’ai suivi une formation en droit des affaires, mais pour les mauvaises raisons : je voulais simplement gagner de l’argent. À 18 ans, c’était un objectif assez commun. Mais avec le temps, on réalise que ce n’est pas ce qui rend heureux ou épanoui. À 25-26 ans, j’ai reçu une offre de travail très intéressante financièrement, mais j’ai décidé de dire non. Je n’avais aucune solution de repli à ce moment-là, mais je savais que je voulais suivre ma passion : l’automobile et la moto.
Pendant quelques mois, j’ai galéré, je vivais chez ma mère, et c’est à ce moment-là que le podcast est entré dans ma vie, un peu par hasard. J’étais un grand auditeur de podcasts et je cherchais un contenu que je ne trouvais pas. Je me suis donc dit : « Pourquoi ne pas le créer moi-même ? » C’était aussi une manière de me construire un réseau dans un domaine qui me passionne, et de rencontrer des personnes incroyables. Les débuts ont été difficiles, les gens ne croyaient pas en moi, et moi-même je doutais de la qualité de ce que je faisais. Mais peu à peu, l’engouement est né, les gens ont commencé à s’y intéresser.
Aujourd’hui, c’est devenu mon métier. J’ai une équipe, et j’ai enregistré plus de 180 épisodes. Honnêtement, c’est un rêve éveillé. Ça demande un acharnement fou, mais quand on est passionné, les obstacles deviennent beaucoup plus faciles à surmonter. J’adore rencontrer toutes ces personnes, entrer dans leurs univers, découvrir leurs histoires. Comprendre que derrière chaque succès, il y a eu des épreuves, des galères, ça motive énormément et crée un cercle vertueux incroyable.
Quel rôle la passion pour l'automobile a-t-elle joué dans ta vie, depuis ton enfance jusqu'à aujourd'hui ?
C'est une question complexe. Bien que ma passion pour l'automobile ne m'ait pas été directement transmise par mon père, qui a pourtant possédé des voitures emblématiques comme une 205 GTI ou encore une Mégane cabriolet, ces véhicules ont eu un impact significatif sur moi. Ma relation avec lui a été compliquée, mais je pense que c'est en observant ces voitures et en ressentant l'ambiance qui les entourait que l'automobile a commencé à occuper une place importante dans ma vie.
Il y a aussi le fait que, dès mon plus jeune âge, je dévorais des magazines spécialisés. Je les connaissais par cœur et pouvais te dire, sans hésitation, le prix d’un modèle en fonction de ses options, à l’euro près. Même la nuit, je reconnaissais les voitures à plusieurs centaines de mètres, juste à la forme de leurs phares. Plus tard, avec l’arrivée de YouTube, je passais des heures à regarder des vidéos sur l’automobile. C’est une passion qui ne m’a jamais lâché, elle a toujours été là, inaltérable.
Quant à la moto, elle est arrivée un peu plus tard dans ma vie, quand j’ai obtenu mon permis. C’est à ce moment-là que j’ai vraiment commencé à profiter de cette autre forme de liberté que procure la conduite.
Quelles sont les valeurs qui te tiennent à cœur et qui transparaissent dans ton travail ?
Les valeurs qui me tiennent à cœur, et qui se reflètent dans mon travail, commencent par la passion. C’est ce qui me guide au quotidien. Ensuite, il y a le respect. Je tiens énormément à respecter mes invités. Pour moi, ça passe par une préparation minutieuse. Avant chaque interview, je prends le temps d’appeler la personne, puis je travaille une bonne dizaine d’heures pour fouiller, chercher des informations, et vraiment tout connaître de son parcours. C’est ma façon de montrer du respect : arriver devant quelqu’un en sachant presque mieux que lui les détails de sa vie, ça montre qu’on prend son travail au sérieux.
Il y a aussi ce que j’appellerais la cohérence. Je ne sais pas si c’est vraiment une « valeur », mais c’est très important pour moi que les marques avec lesquelles je collabore soient en phase avec le contenu que je crée. Quand il y a cette adéquation, tout le monde en bénéficie, et ça permet de créer des synergies intéressantes.
Comment décrirais-tu ton style d'interview et ce que tu souhaites transmettre à travers tes épisodes ?
Mon style d’interview se distingue par une approche très naturelle et intuitive. Je ne me considère pas comme un journaliste, et je n’aime pas vraiment le terme "interview" d’ailleurs. Je ne prépare pas de questions à l’avance, mais je fais des recherches approfondies pour maîtriser le parcours de mes invités. Cela me permet de rebondir facilement sur leurs réponses et de garder une fluidité dans la conversation, sans casser le flow avec des questions préétablies.
Mon objectif est de mettre mes invités à l’aise, souvent en les amenant à parler de leur enfance ou de leurs rêves. C’est une manière de sortir des questions classiques et techniques auxquelles ils sont habitués. Cela crée une relation de confiance, et ils finissent souvent par se livrer plus spontanément.
Je privilégie également le présentiel, car il permet de créer une vraie connexion. Chaque lieu est différent ; leur salon, leur garage … et je m’adapte à cet environnement tout en respectant leur espace personnel. Mon rôle est de rester constant et professionnel, pour que la personne se sente en confiance et s’exprime librement.
Quelles ont été les plus grandes difficultés que tu as rencontrées en lançant ton podcast ?
Les plus grandes difficultés en lançant mon podcast ? Franchement, tout ! (rires). J’ai mis 14 épisodes à comprendre comment enregistrer correctement, alors que j’étais une vraie quiche en informatique. Encore aujourd’hui, je me demande parfois comment j’ai réussi à percer dans un domaine aussi digital. Chaque étape a été un défi, mais en même temps, ça ne l’était pas vraiment, parce que quand tu es passionné, tu persévères et les choses finissent par se mettre en place.
Un autre challenge, c’est que le podcast évolue dans un marché de niche, axé sur la moto et l’automobile. On a fini par se faire une place, mais je refuse de céder à la tentation du contenu facile, celui qui buzze sans vraiment durer. Mon objectif est de créer des épisodes dont je pourrai être fier dans 20 ans, pas seulement surfer sur la vague de la popularité instantanée.
Peux-tu nous raconter un moment marquant ou un invité qui t'a particulièrement marqué ?
Je pourrais te raconter plein d’histoires incroyables, car l’exceptionnel est un peu devenu mon quotidien avec toutes les personnes inspirantes que je rencontre. Mais il y en a une que je n’ai pas souvent partagée et qui est juste dingue : celle de ma rencontre avec Fred Vasseur, le patron de Ferrari.
Tout commence de manière un peu rocambolesque : j'ai récupéré son numéro dans un répertoire (oui, j'ai un peu "volé" l'info). Je l’appelle, et contre toute attente, il accepte de me rencontrer : aux 24 Heures du Mans ! Le souci, c’est que je n'avais même pas de billet pour l’événement. Après quelques acrobaties, je réussis à en trouver et me pointe au rendez-vous. Mais Fred n’est pas là. Je me balade dans les paddocks et, complètement par hasard, je tombe sur lui. Je décide d’aller le voir et je lui lance en plaisantant : « Alors Fred, tu m’as oublié ? », alors qu’on ne se connaissait même pas (rires). Coup de chance, j’étais avec des gens qu’il connaissait, ça a tout de suite brisé la glace et ça l’a mis en confiance.
Une semaine plus tard, je lui envoie un mail en me disant que je n’aurais sûrement pas de réponse. Et là, surprise : il me répond directement, me dit qu’il est partant, mais à une condition : que ça se passe chez Ferrari, à Maranello. À partir de là, les choses deviennent sérieuses. Ferrari me prête une Roma pour faire le voyage jusqu’en Italie, ce qui, déjà, était un rêve de gosse. Je me retrouve à faire un épisode de 45 minutes avec Fred Vasseur, un format inédit pour Ferrari, car les team managers ne font jamais des interviews aussi longues.
C’était un moment de pure pression, mais surtout un souvenir inoubliable. Faire une interview à Maranello avec le boss de Ferrari, c’était juste surréaliste.
Quel a été ton meilleur invité et quel est celui que tu rêverais de rencontrer ?
C'est presque impossible de répondre à cette question, tant chaque invité m'a marqué à sa manière. J’ai eu des moments incroyables avec chacun d’entre eux. Pour être honnête, au-delà du partage à travers les vidéos ou les podcasts, c’est avant tout une aventure personnelle. Je me fais plaisir, je crée des souvenirs qui, pour moi, sont gravés à jamais. Il y a même un petit côté égoïste dans tout ça, parce que j'en tire des leçons de vie incroyables à chaque rencontre. Donc, choisir un "meilleur" invité, c’est juste impossible pour moi.
Quels sont tes projets actuels et futurs pour "Dans la boîte à gants" ?
Actuellement, mon objectif principal est de continuer à produire des épisodes de haute qualité. Je ne cherche plus tant à augmenter le volume, mais plutôt à créer des "bangers" qui deviendront des classiques. Pour l'avenir, je prévois de me lancer à l'international et de développer des contenus en anglais.
En parallèle, j'écris un livre qui sera un spin-off de "Dans La Boîte à Gants", dans un format qui me tient particulièrement à cœur. J'ai reçu des propositions d'éditeurs, et j'ai décidé de me lancer dans cette aventure. La sortie du livre est prévue pour Noël 2025.
As-tu des projets personnels ou des passions en dehors du podcast et de la production ?
Oui, absolument ! L'automobile et la moto restent mes passions fondamentales mais j’aime aussi beaucoup les voyages et les montres, même si je réalise que j'ai un penchant pour les choses qui coûtent cher (rires).
Je suis également fasciné par le processus de création et de construction, par le fait de voir des projets prendre vie et évoluer. Par exemple, j'ai des projets immobiliers en cours, et j’adore réfléchir à tout cela pour déterminer la meilleure manière d’avancer.
Quel est ton rêve ultime dans ta carrière et comment prévois-tu de l'atteindre ?
Mon rêve ultime, en ce qui concerne le podcast, serait de rencontrer Keanu Reeves. En tant que passionné de moto, il a sa propre marque, et j'aspire vraiment à le convier sur mon podcast. Je suis en train de tout mettre en œuvre pour y parvenir, même si cela prend du temps dans ce métier.
Sur un plan plus personnel, je suis déjà arrivé à un point que je visais. Je n'avais pas tant d'aspirations, mais j'aimerais vraiment développer une dimension internationale, avec des podcasts et vidéos en anglais, voyager davantage et continuer à rencontrer des gens inspirants tout en gagnant ma vie de cette manière, ce qui est incroyable. À l'avenir, je me vois aussi comme un agent facilitateur, un lien entre les marques et les talents, que ce soit dans l’automobile, le cinéma ou la musique ; des domaines qui me passionnent énormément. J’ai plein de rêves, et en avoir constamment c’est ce qui me motive.
Pourquoi as-tu accepté de devenir ambassadeur pour Morex ?
Ma collaboration avec Morex a débuté à Rennes, où j'ai entendu parler du projet alors que j’y vivais encore. Intrigué, j'ai rencontré Simon et Kevin, et nous avons rapidement décidé de créer ensemble un podcast en trois épisodes. L’histoire de Morex est vraiment belle, et j’ai adoré rester en contact avec des personnes avec qui je m’entends bien.
Ce n'est pas compliqué : j'adhère complètement à ce qu'ils représentent. Les membres de l'équipe Morex sont des gens formidables, et je me sens en phase avec leurs valeurs. En ayant travaillé avec eux sur plusieurs épisodes, j'ai suivi leur aventure depuis le début et j'ai trouvé ça génial. On a vraiment grandi ensemble, chacun avec nos propres objectifs, mais toujours en lien. J'étais sincèrement heureux de voir leur succès, même à distance depuis Paris.
J'apprécie aussi l'aspect direction artistique de Morex, qui reflète des valeurs comme la liberté, la moto, le voyage et l'exploration. Ces concepts me parlent énormément.
En quoi penses-tu que ta collaboration avec Morex s'aligne avec ce que tu fais avec "Dans La Boîte à Gants" ?
Ma collaboration avec Morex s'aligne parfaitement avec les valeurs que je défends dans "Dans La Boîte à Gants". Comme je l'ai mentionné, il ne s'agit pas de chercher le buzz ou un succès éphémère. Je crois fermement en l'importance de proposer des produits de qualité, que ce soit en matière de vêtements ou d'images. Je m'efforce également de montrer avec Dans La Boîte à Gants" que le succès ne se construit pas en deux jours.
Morex prône une approche durable et construit son projet de manière réfléchie, sans précipitation. Ils respectent l'intégrité de leur vision et s'engagent à améliorer la qualité à chaque nouvelle collection.
Crédits photos : Thomas Vollaire, Thecarspot
Pour prolonger l'expérience, écoutez le podcast de Yann "Dans La Boîte à Gants", disponible sur Apple Podcasts et Spotify, où vous pourrez découvrir de nombreuses interviews passionnantes de personnalités du monde de l’automobile et de la moto.
Vous pouvez également retrouver toutes ses vidéos sur sa chaîne YouTube : Dans La Boîte à Gants.
Enfin, si vous êtes curieux, Yann a également réalisé un podcast sur Morex en trois épisodes, à ne pas manquer !
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